La gestion du tapis en tournoi
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La gestion du tapis en tournoi
Aucun doute là-dessus : plus votre tas de jetons est gros, mieux c’est. Mais que faire lorsque vous n’êtes pas si bien gâté (en jetons) ?
Lors de tournois, la valeur du jeu d’un homme peut vraiment se mesurer à la taille de son tapis. Mais, même si on dit souvent : “plus c’est gros, mieux c’est”, ce n’est pas forcément la taille de votre tapis qui compte, mais ce que vous en faites. En tournoi, les joueurs vont se retrouver dans des situations auxquelles ils ne sont pas habitués. Parfois, vous êtes le joueur qui possède le plus de jetons, et à d’autres occasions celui qui en possède le moins. Dans les deux cas, la même main doit souvent être jouée de manière complètement différente.
Comment jouer un gros tapis :
Si vous avez un gros tapis, les autres joueurs le remarqueront immédiatement. Vos adversaires seront bien moins enclins à voler votre blind ou à relancer. En effet, lors d’un tournoi, une fois que vous avez perdu vos jetons, vous êtes foutu. L’une des règles de base est de laisser le plus gros tapis tranquille, à moins d’être obligé de s’en occuper.
Comme toujours au Hold’em, la plupart de vos actions sont dictées par votre position. Si vous êtes en position hâtive (par exemple, le premier, le deuxième ou le troisième à agir à une partie à neuf mains), pour relancer, vous devez avoir une bonne main. Même si vous possédez énormément de jetons, vous ne voulez pas risquer de les perdre au profit des joueurs derrière vous. Si vous sous-jouez (les blinds montent peu souvent), l’action va essentiellement se passer en finale et, même si vous possédez un gros tapis, vous ne gagnerez pas le tournoi s’il reste plus d’une table à jouer. Donc, à une position hâtive, vous devez avoir une main de choix.
Vous devriez éviter de jouer régulièrement des consécutives assorties moyennes comme 6 trèfle 7 trèfle ou 9 cœur 10 cœur. En effet, que ce soit au No-limit ou au Pot-limit, au bout de quelques heures, les blinds seront assez gros et vous empêcheront de suivre une relance de taille significative. Si vous vous retrouvez avec AK, QQ, KK ou AA, il vaut mieux relancer. Si vous êtes le gros tapis, il y a peu de chances qu’on vous sur-relance. C’est pourquoi vous allez probablement vous retrouver face à deux ou trois joueurs et vous n’aurez plus aucune chance de remporter le pot, alors que, si un seul autre joueur suit, vous deviendrez le favori, à moins que le joueur d’en face n’ait une paire supérieure.
En position intermédiaire (le quatrième, le cinquième ou le sixième à agir à une table de neuf mains), vous pouvez vous montrer un tant soit peu plus hardi qu’en position hâtive. Si vous êtes le sixième à agir, vous pouvez envisager de voler les deux blinds. C’est l’avantage d’avoir le gros tapis. Comme en position tardive, cela dépend de qui joue après vous. Si ce sont des rocs qui vont se coucher si un autre joueur les relance alors qu’ils n’ont pas une main de premier choix, cela vaut alors le coup d’exploiter la situation si vous avez une main passable.
Vous ne relancerez pas avec 94 de couleur différente, mais vous pourriez le faire avec A9 ou J10 assorties parce que, à moins de tomber sur une main monstre comme des Rois ou des As, vous verrez un flop et aurez une chance de toucher au moins un tirage. En position intermédiaire et avec un gros tapis, vous pouvez essayer de voir davantage de flops. Même si ceux à voir le flop se limitent au gros blind et à vous-même, cela peut valoir le coup de miser si votre main ne s’est pas améliorée. En effet, même si le gros blind a une petite ou moyenne paire, il peut ne pas suivre une relance et risquer de se lancer dans la bataille avec le gros tapis.
Inversement, si vous avez une main de choix, vous pouvez vouloir suivre une relance ou faire une petite mise uniquement dans un pot non relancé. Si vous avez des As, votre gros tapis va faire peur à A10 ou à AJ avec une sur-relance. Il peut s’avérer préférable pour eux de toucher leur 10 ou leur As et de penser qu’ils s’en tirent bien, vous permettant ainsi de leur piquer davantage de jetons.
Attendez le dernier moment :
C’est en position tardive qu’il est le plus avantageux d’avoir le plus gros tapis. Si vous jouez sur le bouton uniquement avec les joueurs les plus agressifs, vous devriez essayer de voler leurs blinds, quelles que soient vos cartes. Vous ne devriez même pas avoir à regarder vos cartes !
Il faudrait vraiment que vos adversaires aient une main pour jouer un flop avec le plus gros tapis. S’ils ont un monstre, ils sur-relanceront et vous n’aurez plus qu’à vous coucher, mais, s’ils ont une main correcte comme A10 ou 99 et ne touchent pas leur flop, vous pouvez le savoir en une seule mise et ainsi remporter un plus gros pot que si vous n’aviez pas relancé. Vous pouvez également le faire à une place du bouton ou sur le petit et le gros blind. La seule exception à la règle, c’est si vous faites face à un petit tapis, car il risque d’être obligé de suivre pour éviter d’être exclu du blind.
Ne soyez pas rigide :
Même si vous avez un plus gros tapis que Dolly Parton, il est important de varier votre jeu. Si vous passez votre temps à relancer, seuls les joueurs les plus faibles comprendront et riposteront. En position tardive, vous voulez votre part des blinds, mais ne pas être dans chaque pot. Même en position tardive, il n’est pas conseillé de suivre continuellement avec AQ ou QJ assorties ni avec toute autre main dans laquelle, si vous tirez, vous pouvez quand même vous faire du fric. Ce n’est pas la peine non plus d’être dans les pots 50/50.
Evitez de suivre si vous pensez être face à deux cartes supérieures à votre plus petite paire ou vice versa. Avec ces mains, vous pouvez relancer, mais vous n’avez pas besoin de suivre, car, lorsque vous avez le plus gros tapis, il n’est pas nécessaire pour vous de parier. Soyez agressif, mais ne perdez pas la tête et ne traitez pas vos jetons de manière désinvolte. Il se peut que vous vous en sortiez bien, même très bien, mais, dans la plupart des tournois, les grosses sommes n’entrent en jeu qu’en finale. Vous ne multiplierez donc pas vos chances de remporter la mise en gagnant des jetons à ce stade, mais simplement en ayant une meilleure prise.
Faites attention à votre réputation. Si vous êtes devenu le plus gros tapis en jouant serré, relâchez-vous. Les joueurs respecteront vos relances. Si vous y êtes arrivé en adoptant un jeu relâché et en jouant des premières mains qui ne sont pas au top, montrez-vous plus “serré” et jouez uniquement lorsque vous êtes favori. Vos mains vous en seront reconnaissantes.
Comment jouer un petit tapis
Les joueurs qui ont le plus de jetons savent bien qu’au final, leurs principaux obstacles pour avoir un gros tapis seront leurs collègues avides de jetons d’abord à leur table, puis tout au long du tournoi. Pourtant, souvent, les gros tapis essaient de retarder la confrontation les uns avec les autres. Par contre, ils s’attaquent en bloc aux joueurs avec de plus petits tapis pour essayer de les éliminer et de se rapprocher d’une fin lucrative garantie.
La meilleure façon de jouer un petit tapis dépend souvent de sa taille réelle. Si vous avez vraiment un tout petit tapis et ne pouvez pas survivre plus d’un autre tour de blinds, si vous recevez une main passable, vous devez faire tapis, quelle que soit votre position. Si vous vous retrouvez dans le gros blind et que vous êtes obligé de miser la moitié de votre tapis, alors vous êtes engagé sur le pot et ne pouvez pas faire grand chose d’autre que de faire tapis. Vous ne survivrez pas un autre tour de blinds et, même si vous doublez, vous vous retrouverez de nouveau dans la même situation au tour suivant.
Même s’il est vrai qu’en tournoi, le tout est de survivre, ce n’est pas non plus la peine de vous laisser aveugler.
Quelles que soit votre main, deux de vos cartes ont peu de chances d’être un underdog contre deux autres cartes. Dans des circonstances différentes, vous auriez pu remporter la main où vous avez fait tapis, mais n’oubliez pas qu’une combinaison 8-5 non assortie est inférieure à un underdog à 2/1 contre AK.
A court, mais pas trop :
Si votre tapis est petit, mais pas désespéré, vous avez bien plus d’options. Si vous jouez en position hâtive, vous devez faire encore plus attention à ce que vous relancez, car il est fort probable que les gros tapis suivront. S’il y en a deux à votre table, ils peuvent vous pousser à faire tapis et à ne pas miser l’un contre l’autre, pour essayer de vous éliminer. Si vous avez des As ou des Rois, vous serez alors sans doute content de tenter votre chance, mais si vous avez AK ou QQ, vous préférerez peut-être voir le flop avant d’engager tous vos jetons.
En position intermédiaire et face à un seul gros tapis, vous pouvez relancer avec n’importe quel As avec l’acolyte Valet ou une paire supérieure et une paire de valets, ou mieux. Si vous avez la malchance de tomber sur quelque chose de supérieur, vous devrez tirer un out, mais vous pourriez peut-être en tirer le meilleur parti dans un pot à deux voies ou gagner la main sans contestation.
En position tardive, il vous en faudra bien moins pour relancer le pot. Il n’est pas conseillé d’essayer de voler les blinds à quelqu’un qui a gros tapis. Il risque de suivre avec moins, car il peut se permettre de voir un flop et peut, en plus, décimer votre tapis et vous éliminer. Si vous voulez vraiment piquer les blinds, ce n’est pas la peine de le faire à un autre petit tapis, car il sera lui aussi peu enclin à passer même une main aussi faible qu’une carte forte ou des cartes assorties.
Ce sont les blinds des tapis de taille moyenne qui valent la peine d’être piqués. Ils vous respecteront probablement davantage si vous avez un petit tapis, car ils penseront que vous avez beaucoup à perdre et n’allez pas risquer de vous faire sortir du tournoi. Encore une fois, la décision d’essayer de prendre les blinds du bouton ou d’une place du bouton peut dépendre de votre certitude à être suivi ou non. Si les blinds sont des rocs, cela peut valoir le coup d’essayer de les voler, mais s’ils sont relâchés ou ont tendance à se défendre, nous vous le déconseillons, à moins d’être sûr de pouvoir suivre une relance.
Certains joueurs essaient de durer le plus longtemps possible, mais cette stratégie est la bonne uniquement si vous êtes tout près de l’argent du tournoi, voire en plein dedans, et qu’il y a d’autres joueurs avec de petits tapis. Non seulement, avec un petit tapis, vous devenez une cible pour les autres, mais, en plus, cela vous coupe de nombreux aspects importants d’une partie réussie, comme voir les flops, jouer des mains presque complètes ou vous emparer des blinds. Il est vital de sortir de cette position aussi rapidement que possible.
Lors de tournois, la valeur du jeu d’un homme peut vraiment se mesurer à la taille de son tapis. Mais, même si on dit souvent : “plus c’est gros, mieux c’est”, ce n’est pas forcément la taille de votre tapis qui compte, mais ce que vous en faites. En tournoi, les joueurs vont se retrouver dans des situations auxquelles ils ne sont pas habitués. Parfois, vous êtes le joueur qui possède le plus de jetons, et à d’autres occasions celui qui en possède le moins. Dans les deux cas, la même main doit souvent être jouée de manière complètement différente.
Comment jouer un gros tapis :
Si vous avez un gros tapis, les autres joueurs le remarqueront immédiatement. Vos adversaires seront bien moins enclins à voler votre blind ou à relancer. En effet, lors d’un tournoi, une fois que vous avez perdu vos jetons, vous êtes foutu. L’une des règles de base est de laisser le plus gros tapis tranquille, à moins d’être obligé de s’en occuper.
Comme toujours au Hold’em, la plupart de vos actions sont dictées par votre position. Si vous êtes en position hâtive (par exemple, le premier, le deuxième ou le troisième à agir à une partie à neuf mains), pour relancer, vous devez avoir une bonne main. Même si vous possédez énormément de jetons, vous ne voulez pas risquer de les perdre au profit des joueurs derrière vous. Si vous sous-jouez (les blinds montent peu souvent), l’action va essentiellement se passer en finale et, même si vous possédez un gros tapis, vous ne gagnerez pas le tournoi s’il reste plus d’une table à jouer. Donc, à une position hâtive, vous devez avoir une main de choix.
Vous devriez éviter de jouer régulièrement des consécutives assorties moyennes comme 6 trèfle 7 trèfle ou 9 cœur 10 cœur. En effet, que ce soit au No-limit ou au Pot-limit, au bout de quelques heures, les blinds seront assez gros et vous empêcheront de suivre une relance de taille significative. Si vous vous retrouvez avec AK, QQ, KK ou AA, il vaut mieux relancer. Si vous êtes le gros tapis, il y a peu de chances qu’on vous sur-relance. C’est pourquoi vous allez probablement vous retrouver face à deux ou trois joueurs et vous n’aurez plus aucune chance de remporter le pot, alors que, si un seul autre joueur suit, vous deviendrez le favori, à moins que le joueur d’en face n’ait une paire supérieure.
En position intermédiaire (le quatrième, le cinquième ou le sixième à agir à une table de neuf mains), vous pouvez vous montrer un tant soit peu plus hardi qu’en position hâtive. Si vous êtes le sixième à agir, vous pouvez envisager de voler les deux blinds. C’est l’avantage d’avoir le gros tapis. Comme en position tardive, cela dépend de qui joue après vous. Si ce sont des rocs qui vont se coucher si un autre joueur les relance alors qu’ils n’ont pas une main de premier choix, cela vaut alors le coup d’exploiter la situation si vous avez une main passable.
Vous ne relancerez pas avec 94 de couleur différente, mais vous pourriez le faire avec A9 ou J10 assorties parce que, à moins de tomber sur une main monstre comme des Rois ou des As, vous verrez un flop et aurez une chance de toucher au moins un tirage. En position intermédiaire et avec un gros tapis, vous pouvez essayer de voir davantage de flops. Même si ceux à voir le flop se limitent au gros blind et à vous-même, cela peut valoir le coup de miser si votre main ne s’est pas améliorée. En effet, même si le gros blind a une petite ou moyenne paire, il peut ne pas suivre une relance et risquer de se lancer dans la bataille avec le gros tapis.
Inversement, si vous avez une main de choix, vous pouvez vouloir suivre une relance ou faire une petite mise uniquement dans un pot non relancé. Si vous avez des As, votre gros tapis va faire peur à A10 ou à AJ avec une sur-relance. Il peut s’avérer préférable pour eux de toucher leur 10 ou leur As et de penser qu’ils s’en tirent bien, vous permettant ainsi de leur piquer davantage de jetons.
Attendez le dernier moment :
C’est en position tardive qu’il est le plus avantageux d’avoir le plus gros tapis. Si vous jouez sur le bouton uniquement avec les joueurs les plus agressifs, vous devriez essayer de voler leurs blinds, quelles que soient vos cartes. Vous ne devriez même pas avoir à regarder vos cartes !
Il faudrait vraiment que vos adversaires aient une main pour jouer un flop avec le plus gros tapis. S’ils ont un monstre, ils sur-relanceront et vous n’aurez plus qu’à vous coucher, mais, s’ils ont une main correcte comme A10 ou 99 et ne touchent pas leur flop, vous pouvez le savoir en une seule mise et ainsi remporter un plus gros pot que si vous n’aviez pas relancé. Vous pouvez également le faire à une place du bouton ou sur le petit et le gros blind. La seule exception à la règle, c’est si vous faites face à un petit tapis, car il risque d’être obligé de suivre pour éviter d’être exclu du blind.
Ne soyez pas rigide :
Même si vous avez un plus gros tapis que Dolly Parton, il est important de varier votre jeu. Si vous passez votre temps à relancer, seuls les joueurs les plus faibles comprendront et riposteront. En position tardive, vous voulez votre part des blinds, mais ne pas être dans chaque pot. Même en position tardive, il n’est pas conseillé de suivre continuellement avec AQ ou QJ assorties ni avec toute autre main dans laquelle, si vous tirez, vous pouvez quand même vous faire du fric. Ce n’est pas la peine non plus d’être dans les pots 50/50.
Evitez de suivre si vous pensez être face à deux cartes supérieures à votre plus petite paire ou vice versa. Avec ces mains, vous pouvez relancer, mais vous n’avez pas besoin de suivre, car, lorsque vous avez le plus gros tapis, il n’est pas nécessaire pour vous de parier. Soyez agressif, mais ne perdez pas la tête et ne traitez pas vos jetons de manière désinvolte. Il se peut que vous vous en sortiez bien, même très bien, mais, dans la plupart des tournois, les grosses sommes n’entrent en jeu qu’en finale. Vous ne multiplierez donc pas vos chances de remporter la mise en gagnant des jetons à ce stade, mais simplement en ayant une meilleure prise.
Faites attention à votre réputation. Si vous êtes devenu le plus gros tapis en jouant serré, relâchez-vous. Les joueurs respecteront vos relances. Si vous y êtes arrivé en adoptant un jeu relâché et en jouant des premières mains qui ne sont pas au top, montrez-vous plus “serré” et jouez uniquement lorsque vous êtes favori. Vos mains vous en seront reconnaissantes.
Comment jouer un petit tapis
Les joueurs qui ont le plus de jetons savent bien qu’au final, leurs principaux obstacles pour avoir un gros tapis seront leurs collègues avides de jetons d’abord à leur table, puis tout au long du tournoi. Pourtant, souvent, les gros tapis essaient de retarder la confrontation les uns avec les autres. Par contre, ils s’attaquent en bloc aux joueurs avec de plus petits tapis pour essayer de les éliminer et de se rapprocher d’une fin lucrative garantie.
La meilleure façon de jouer un petit tapis dépend souvent de sa taille réelle. Si vous avez vraiment un tout petit tapis et ne pouvez pas survivre plus d’un autre tour de blinds, si vous recevez une main passable, vous devez faire tapis, quelle que soit votre position. Si vous vous retrouvez dans le gros blind et que vous êtes obligé de miser la moitié de votre tapis, alors vous êtes engagé sur le pot et ne pouvez pas faire grand chose d’autre que de faire tapis. Vous ne survivrez pas un autre tour de blinds et, même si vous doublez, vous vous retrouverez de nouveau dans la même situation au tour suivant.
Même s’il est vrai qu’en tournoi, le tout est de survivre, ce n’est pas non plus la peine de vous laisser aveugler.
Quelles que soit votre main, deux de vos cartes ont peu de chances d’être un underdog contre deux autres cartes. Dans des circonstances différentes, vous auriez pu remporter la main où vous avez fait tapis, mais n’oubliez pas qu’une combinaison 8-5 non assortie est inférieure à un underdog à 2/1 contre AK.
A court, mais pas trop :
Si votre tapis est petit, mais pas désespéré, vous avez bien plus d’options. Si vous jouez en position hâtive, vous devez faire encore plus attention à ce que vous relancez, car il est fort probable que les gros tapis suivront. S’il y en a deux à votre table, ils peuvent vous pousser à faire tapis et à ne pas miser l’un contre l’autre, pour essayer de vous éliminer. Si vous avez des As ou des Rois, vous serez alors sans doute content de tenter votre chance, mais si vous avez AK ou QQ, vous préférerez peut-être voir le flop avant d’engager tous vos jetons.
En position intermédiaire et face à un seul gros tapis, vous pouvez relancer avec n’importe quel As avec l’acolyte Valet ou une paire supérieure et une paire de valets, ou mieux. Si vous avez la malchance de tomber sur quelque chose de supérieur, vous devrez tirer un out, mais vous pourriez peut-être en tirer le meilleur parti dans un pot à deux voies ou gagner la main sans contestation.
En position tardive, il vous en faudra bien moins pour relancer le pot. Il n’est pas conseillé d’essayer de voler les blinds à quelqu’un qui a gros tapis. Il risque de suivre avec moins, car il peut se permettre de voir un flop et peut, en plus, décimer votre tapis et vous éliminer. Si vous voulez vraiment piquer les blinds, ce n’est pas la peine de le faire à un autre petit tapis, car il sera lui aussi peu enclin à passer même une main aussi faible qu’une carte forte ou des cartes assorties.
Ce sont les blinds des tapis de taille moyenne qui valent la peine d’être piqués. Ils vous respecteront probablement davantage si vous avez un petit tapis, car ils penseront que vous avez beaucoup à perdre et n’allez pas risquer de vous faire sortir du tournoi. Encore une fois, la décision d’essayer de prendre les blinds du bouton ou d’une place du bouton peut dépendre de votre certitude à être suivi ou non. Si les blinds sont des rocs, cela peut valoir le coup d’essayer de les voler, mais s’ils sont relâchés ou ont tendance à se défendre, nous vous le déconseillons, à moins d’être sûr de pouvoir suivre une relance.
Certains joueurs essaient de durer le plus longtemps possible, mais cette stratégie est la bonne uniquement si vous êtes tout près de l’argent du tournoi, voire en plein dedans, et qu’il y a d’autres joueurs avec de petits tapis. Non seulement, avec un petit tapis, vous devenez une cible pour les autres, mais, en plus, cela vous coupe de nombreux aspects importants d’une partie réussie, comme voir les flops, jouer des mains presque complètes ou vous emparer des blinds. Il est vital de sortir de cette position aussi rapidement que possible.
Source : Partyacademie.fr
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